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BO- Concevoir un bon Packaging
Equipe LMV3 - Claire Bourdon
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Par wallart le 4 Mai 2011 à 17:52
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Veuillez trouver ci-joint notre dossier final sur le packaging
Cordialement,
Bilmart, Bourdon, Fazenda, Petit, Roynette
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Par wallart le 16 Avril 2011 à 21:15
LE PACKAGING
Avant toute chose, définissons ce qu’est un packaging. Un packaging se décompose en deux parties :
Le conditionnement
L’emballage
Le conditionnement est la première enveloppe du produit, c'est-à-dire qu’il est en contact direct avec le produit (ex : le sachet plastique d’un paquet de céréales car il est en contact direct avec celles-ci). L’emballage, quant à lui, est constitué des enveloppes successives ajoutées au conditionnement.
Exemple :
Et là nous avons le conditionnement
Ici, nous avons l’emballage
De nombreux emballages sont aujourd’hui spécifiques à la grande distribution, adaptables à l’espace de vente d’un libre-service afin de limiter le fractionnement et le stockage et intégrant de la vente de masse (vols, dégradation…).
Pour les produits de grande consommation, l’emballage représente entre 10 et 60% du coût total du produit.
I) Fonctions techniques
Le packaging a plusieurs fonctions techniques:
Conservation
Son rôle est de maintenir les qualités physiques, bactériologiques ou chimiques des contenus. Pour cela, il existe divers procédés permettant la conservation : l’appertisation, le vide d’air, l’ultra-haute température (UHT).
Exemple : les emballages tetrapak mettant en avant leur technologie pour conserver le produit. (Existence d’un emballage conservant le produit un an sans le mettre au frigo).
Usage, consommation
Le packaging permet de faciliter la consommation et le stockage
Transport
Faciliter le transport et la manutention dans la chaîne d’approvisionnement, que ce soit en entrepôt ou en magasin est également une fonction du packaging
Exemple : palette de manutention. Par exemple, dans les hard discounts la palette est directement mise en rayon.
Sécurité
Comme cette fonction l’indique, le packaging assure la sécurité des personnes et des objets.
Exemple : les bouchons de sécurité pression pour éviter l’ouverture par les enfants. Se retrouve généralement sur les produits corrosifs.
Protection
Assurer la protection du contenu contre les vols, les dégradations ou les chocs consécutifs au transport.
Recyclage
Participation des producteurs ou des distributeurs au recyclage (décret de 92).
II) Fonctions commerciales
En plus de cela, le packaging rempli également des fonctions commerciales :
Merchandisage
Afin de faciliter la mise en place et permettre l’intégration du produit dans les linéaires de dimensions standard.
Exemple : packs d’eau qui s’empilent
Reconnaissance
Assurer en linéaire la présentation la plus attractive possible du produit afin d’attirer, de séduire et de convaincre.
Le packaging assure le rôle de vendeur muet.
Communication
Vecteur de communication à part entière : de par sa forme, ses couleurs, son graphisme, il doit reprendre les éléments essentiels de la communication de l’entreprise ou du produit et en véhiculer l’image.
III) Les matériaux
Nous allons maintenant voir les différents matériaux utilisés pour le packaging. Pourquoi y en a-t-il plusieurs sortes ? Le matériau utilisé et le volume de l’emballage dépendent de la nature du produit mais également d’un certain nombre de paramètres commerciaux (prix, positionnement, concurrence, image…)
Les principaux matériaux de contact sont les suivants :
Verre
Cristal
Métal
Plastique
Cartons
Complexe (Carton+Aluminium+Plastique)
Les différents matériaux utilisés ont des fonctions mercatiques différentes et un impact variable auprès des consommateurs :
Fonctions mercatiques
Métal
Plastiques et complexes
Bois
Verre
Carton
Alerte
Souvent de formes standardisées : impact visuel amoindri, sauf en cas d’utilisation des surfaces d’emballage
Bon vecteur d’alerte : formes et couleurs
Image du bois naturel : frein à l’impact en linéaire
Formes variées permettant de personnaliser les marques et les produits
Facilement imprimable, astucieusement combiné avec le papier, donne des emballages éclatants
Attribution
Attribué à l’univers des conserves, des soft drinks et des produits ménagers (aérosols)
Certains plastiques sont l’apanage d’un univers précis (eaux minérales)
Peu utilisé. Reste le code fondamental de certains univers précis
Reconnaissance du produit grâce à la transparence et attribution automatique à l’univers considéré
Association automatique avec l’univers de certains produits (cigarettes, lessives)
Positionnement
Signifie peu la qualité des produits
Handicap traditionnel par rapport à la qualité et à l’hygiène. Souvent assimilé aux produits bon marché
Matériau évocateur de la qualité artisanale, du luxe, de l’authenticité et du naturel
Confère aux produits un statut de qualité et d’authenticité
Image historique « bon marché »
Information
Par impression directe ou par étiquette, permet d’informer largement le consommateur
Par étiquette car l’impression directe est souvent coûteuse
Mauvais support (sauf après étiquetage)
Etiquette et transparence permettent une bonne information
Par impression directe (économique), permet une information complète.
Service
Stockage long. Ouverture facile. Conservation limitée après ouverture
Sécurité (choc). Légèreté. Problème de recyclage
Valorisation du consommateur et de son hôte (prestige)
Matériau préféré des consommateur (naturel, recyclable, réutilisable…)
Léger, pratique, recyclable.
IV) Etiquetage :
L’étiquette permet de mettre en évidence les mentions obligatoires ou non.
F Réglementation générale :
- l’étiquetage ne doit pas attribuer au produit des qualités qu’il n’a pas (publicité mensongère)
- les qualités communes à tous les produits de la même famille ne peuvent être mises en avant sur l’étiquette d’un produit ou d’une marque particulière.
- Les mentions doivent être compréhensibles, rédigées en langue française et ne pas comporter d’autres abréviations que celles prévues par les conventions internationales. D’autre part, elles doivent être visibles et indélébiles.
- L’étiquette d’un produit dangereux pour la santé doit faire apparaître de façon visible la mention « DANGEREUX » inscrite en noir sur fond vert.
F Réglementation particulière concernant les produits alimentaires, mentions obligatoires :
- dénomination de vente
- liste des ingrédients (sauf pour les produits agricoles vendus sans transformation)
- quantité nette
- date de péremption : date jusqu’à laquelle le produit conserve ses propriétés spécifiques)
- date limite de consommation (DLC) pour les produits périssables faisant l’objet d’un contrôle sanitaire
- conditions de conservation avant et après ouverture du conditionnement : température, humidité…
- nom et raison sociale du fabricant, du conditionneur et du vendeur
- lieu d’origine ou de provenance
- si nécessaire : mode d’emploi, conditions d’utilisation, précaution d’emploi
V) La stylistique
C’est l’ensemble des techniques permettant d’adapter la forme et les couleurs à l’image qu’une entreprise souhaite donner à un produit ou à l’ensemble des éléments physiques qui la représentent (bâtiment, locaux, machines, documentation commerciale…).
Les professionnels distinguent généralement plusieurs domaines d’intervention possibles :
- le design produit ou design volume s’attache à concevoir la forme des objets ;
- le design graphique permet de définir l’identité visuelle d’un produit et/ou d’une entreprise sous toutes ses formes (packaging, couleurs, graphismes, logo et emblème, charte graphique). Le design environnement, qui décline la charte graphique de l’entreprise dans l’espace (siège social, agence, stand d’exposition) appartient à cette catégorie. Lorsqu’une entreprise adopte une démarche coordonnée et cohérente dans ces différents secteurs, on parlera alors de design global.
Exemple de signification :
Le sens des couleurs
Rouge : Tonus, agressivité, virilité, violence
Orange : Joie, optimisme, gloire, réussite
Jaune : Expansion, plénitude, activité
Vert : Nature, jeunesse, espoir, calme
Bleu : Paix, pureté, technicité, solennité
Violet : Noblesse, aristocratie, mystère
Blanc : Pureté, sagesse
Le sens des formes
Carré : Stabilité, robustesse, rigidité, volonté
Cercle : Perfection
Triangle : Divin, esprit, mouvement, légèreté
Rectangle : Elégance, masculinité
Ovale : Distinction, souplesse, féminité
Le sens des lignes
Horizontale : Tranquillité, repos, calme
Verticale : Equilibre, justice, régularité, droiture
Oblique : Ascendante = élan, passion Descendante : Chute, vertige
Angles : Energie, action , agressivité
Brisée : Agressivité, violence, énergie
Courbe : Douceur, grâce, gaieté, féminité
Fine : Délicatesse, élégance
Epaisse : Energie, volonté, poids
Longue : Vivacité, fragilité
Courte : Souplesse
VI) Packaging événementiel
Qu’est qu’un packaging événementiel ?
Il s’agit d’un emballage édité par le fabricant pour un événement ponctuel (exemple : coupe du monde de foot, fin d’année…)
Son principal objectif est d’augmenter les ventes. Mais pour cela il faut :
- attirer le consommateur
- convaincre le consommateur
- séduire le consommateur
- créer un sentiment de cohésion (un fan de foot est sensible à un packaging destiné à sa passion)
Ce packaging peut devenir un objet de collection à part entière car la valeur du produit augmente (ex : bouteille d’eau créée par Jean-Paul Gauthier) et cela entraine une durée de vie plus importante.
Par exemple, pour les fêtes de fin d’année, les bouteilles d’eau de couturiers peuvent devenir un cadeau à part entière.
D’autres part, les séries illimitées encourage ce phénomène de collection.
Ce type de packaging s’accompagne généralement d’une campagne de communication pour promouvoir une action de partenariat lié à un événement officiel (coupe du monde) ou traditionnel (fête de fin d’année)
Les packagings événementiels se retrouvent très généralement dans la grande distribution où il est plus facile de modeler l’emballage en fonction des différents événements
Au-delà du packaging on retrouve de l’événementiel sur les produits en eux-mêmes (exemple : voiture, téléviseur)
Le packaging événementiel n’a pas de saisonnalité, il est pratiqué tout au long de l’année. Cependant il y a toujours de grands « thèmes » qui reviennent : pâques, fête de fin d’année etc..
Par exemple, aux Etats-Unis, il y a la marque Pepsi qui compte faire plus de 35 packaging différents sur l’année, ce qui est adapté aux consommateurs « zappeurs »
Le packaging événementiel permet :
- de conquérir les non-consommateurs relatifs qui serait séduits non par le produit à la base mais pas le packaging, entrainant une découverte du produit.
- de se démarquer au niveau des linéaires saturés. En effet, la quantité de références entraine une non-visibilité des produits. Le packaging événementiel « casse » cette routine.
- de créer une histoire autour du produit et de se rapprocher du consommateur
- d’aider à acquérir une nouvelle image ou encore monter de gamme
- de montrer que la marque est moderne et créatrice
Il y a cependant des couts liés aux packagings événementiels :
- au niveau de la recherche
- de l’innovation
- de la conception
Il faut toujours veiller à garder une continuité et non pas une différenciation totale pour ne pas « perdre » ses clients.
Quelques exemples :
La bouteille de limonade lorina a vu ses ventes atteindre 400 000 exemplaires en un mois, il s’agissait de bouteille sérigraphiées avec des bulles psychédéliques
Canderel a glamourisé et valorisé la petite boite dopant les ventes de 30%
Pour conclure, les règles d’or du packaging événementiel sont :
Respecter les valeurs de la marque et travailler un plan de communication cohérent et global
Vérifier que les produits standards (d’appels) ne soient pas cannibalisés par ce nouveau packaging
Il faut que le message transmis soit en lien avec les valeurs de la marque
Il faut trouver un nom au produit (ex : goutte d’eau, lapin, lingot…)
Il faut généralement accompagner le packaging événementiel d’une augmentation de prix
VII) La promotion sur packaging :
Définition de la promotion :
On utilise différentes techniques promotionnelles pour stimuler à court terme la demande. La promotion est un moyen de faire des économies pour les consommateurs et un moyen de pousser les ventes pour le distributeur.
Quand on parle d’une offre promotionnelle, il y a une plus value immédiate ou différée pour le consommateur.
La promotion a pour but de pousser le produit vers le client.
La promotion par rapport au produit :
- Elle peut devenir une composante définitive de l’offre : exemple : Happy Meal : prime = jouet
- Elle peut avoir des effets positifs ou négatifs :
S’il y a trop de promotions, il y a une altération de l’image, et le prix de base pour le consommateur sera le prix de la promotion.
- Il y a une modification possible de l’emballage : support promotionnel et étiquette
La promotion par rapport à la distribution :
- Elle permet d’améliorer la puissance et la productivité du canal de distribution soit en gagnant des parts (mètre linéaire ou part de marché) soit en améliorant la position dans le linéaire : la promotion peut être une variable du marchandising ex : tête de gondole.
- La promotion peut être un élément perturbateur et doit être prise en compte tout le long de la chaîne di distribution.
Techniques de produits et de primes :
C’est une offre promotionnelle en nature mais qui peut être très contraignant car ça agit sur le mix marketing « Produit ». Le bénéfice est exprimé sous forme physique en plus d’un objet proposé de manière conditionnel. Il y a une « offre » supplémentaire par rapport au produit « classique ». On retrouve l’expression visuelle de l’avantage sur le produit.
Ces techniques représentent beaucoup de difficultés organisationnelles, notamment lors de la production (modification du packaging : taille, imprimé…) ou en termes de stockage pour le distributeur s’il le packaging varie beaucoup (forme, taille plus grande…)
Différents mécanismes :
- Le produit en plus :
Ø un conditionnement plus grand, ou format échantillon.
Ø Possibilité d’une unité de consommation supplémentaire. (plus deux canettes gratuites)
Ø Produit girafe : augmentation du packaging (+20% gratuit)
- Le lot :
Ø Lot homogène = lot de produits identiques : système de pack. Les produits sont reliés entre eux. Ex : les packs de 6 bouteilles d’eau reliées par un plastique transparent où on retrouve le logo de la marque. On peut trouver aussi une poignée sur le pack pour faciliter le transport.
Ø Lot avec gratuit = ex : 3+1 gratuit
Ø Lot mixte = des produits différents mais du même fabricant. Cela entraîne des ventes à faible rotation par des ventes d’un produit à forte rotation.
Ø Le lot prime : article non commercialisé inclu dans le lot. Cela représente un avantage financier plus élevé pour le consommateur.
- Les primes :
Ø Les primes directes : objet publicitaire remis gratuitement aux acheteurs d’un produit donné en vue de stimuler les ventes.
Prime objet : fixé sur le produit « in-pack » ou « on-pack » ex : le jouet dans le paquet de céréales.
Prime collection : ex : cartes magiques Arthur.
Prime imprimée : ex : le jeu sur les céréales.
Prime contenant : le conditionnement est réutilisable ex : le verre moutarde.
Prime échantillon : échantillon différent du produit porteur. Cela favorise l’essai d’un produit complémentaire.
Ø Prime différée :
Par accumulation de « points » à découper sur le packaging
VIII) Les tendances actuelles et futures de l’emballage
Les progrès technologiques effectués sur les matériaux permettent désormais la mise sur le marché d’emballages plus performants à la fois pour le producteur (réduction des coûts, augmentation des ventes…), le distributeur (meilleure gestion des linéaires, augmentation de la rotation des stocks…) et surtout le consommateur :
- individualisation de la consommation (ex : portions de camembert)
- généralisation des ouvertures faciles (ex : paquet de café)
- allègement des matériaux utilisés
- possibilité de compacter les emballages plastiques
- suppression des emballages inutiles (ex : tubes de dentifrice)
- généralisation des bouchons de sécurité
- multiplication des emballages recyclables et des « éco-recharges »
- amélioration de la conservation (nouveau bouchon mayonnaise, paquet de café)
- apparition de quelques emballages « auto-chauffants » : le fait de tirer sur la languette libère de l’eau qui, au contact d’une substance spécifique, dégage de la chaleur et réchauffe le produit.
- Etiquette détachable sur les produits lourds (ex : pack eau)
- Sachets souples à bec verseur
- Graduation sur le packaging pour mieux doser
- Sachets refermables (ex : zip)
- Spray (ex : huile d’olive)
- Les packagings transparents (ex : bouteille de ketchup)
- Packaging rétro éclairé
- Packaging micro ondable
- Format 3 personnes, plutôt que format famille
IX) Analyse de packagings
Manon Roynette – Claire Bourdon – Laure Petit : Le secteur alimentaire :
Au niveau du secteur alimentaire, nous avons vu auparavant qu’il y a une réglementation particulière concernant les produits alimentaires.
Les mentions obligatoires au niveau du packaging sont les suivantes :
dénomination de vente
liste des ingrédients (sauf pour les produits agricoles vendus sans transformation)
quantité nette
date de péremption : date jusqu’à laquelle le produit conserve ses propriétés spécifiques)
date limite de consommation (DLC) pour les produits périssables faisant l’objet d’un contrôle sanitaire
conditions de conservation avant et après ouverture du conditionnement : température, humidité…
nom et raison sociale du fabricant, du conditionneur et du vendeur
lieu d’origine ou de provenance
si nécessaire : mode d’emploi, conditions d’utilisation, précaution d’emploi
Ceci est très théorique, nous avons donc comparé plusieurs packagings du secteur alimentaire, et nous avons pu établir des points de similitudes et des différences.
Que ce soit de la pâte à tartiner, de la purée, des légumes, des céréales ou encore de l’eau, tous ces packagings ont des caractéristiques communes :
Logo et/ou Mascotte
Indication du Poids net / Quantité nette
Ingrédients présents
Apports Journaliers Recommandés et leurs explications ainsi qu’un détail
Mode de préparation (ouverture du produits, mélange avec d’autres produits etc…)
Coordonnées du service consommateur
Intitulé du produit (ex : crème et noix de muscade)
Code barre
Dénomination de vente (ex : pate à tartiner)
Date de péremption
Date de fabrication
Symbole recyclage
Conseil de conservation
Code de fabrication (en cas de retour produit)
Présence de la marque mère
Phrase de vente (ex : la soupe est un moyen simple de manger des légumes essentiels à notre alimentation quotidienne). Le produit se « vend » alors tout seul.
Site internet
« suggestion de présentation »
Image du produit pour le mettre en avant. En sachant que le produit peut être décomposé : tomates, herbes … pour symboliser les ingrédients des chips bolognaises
« Distribué par… »
« Sans colorants et sans conservateurs » *comme la réglementation l’exige
Copyright pour protéger la marque et son utilisation.
A présent nous allons voir les caractéristiques qui peuvent varier selon les produits :
Informations sur l’emballage (tetrapak, combibloc)
Modalités de jeu s’il y a un jeu concours
Traçabilité (label…)
Conseil diététique (ex : comment faire un bon gouter)
Intégration « d’outils » (ex : verre doseur)
Présentation d’autres produits de la gamme
Bon de réduction pour le prochain achat du même produit ou d’un produit de la même marque
Quantité ajoutée gratuite (ex : céréales : + 250 grammes gratuits)
Logo illustrant le compactage
Code de référence couleur utilisé situé sous les languettes de certains produits.
Outre les mentions « écrites » sur le packaging, les formes et les couleurs du packaging jouent un rôle très important au niveau de la communication.
En effet, le code couleur est souvent adapté à l’image que l’entreprise veut transmettre.
Prenons des exemples :
Le couvercle blanc du pot de nutellla pour symboliser le lait
Le carton marron et l’impression « papier ondulé » d’un paquet de purée à l’ancienne pour représenter l’ancienneté
La transparence des bouteilles d’eau pour justement représenter l’eau et ainsi pouvoir voir la pureté de l’eau
Le vert d’une boite de légumes pour rappeler la couleur des légumes
Le packaging jaune du Banania poru rappeler que les bananes sont utilisées pour la conception du produit.
Ensuite, les formes sont également primordiales. A nouveau, prenons des exemples de produits :
Le pot de nutella et sa forme elliptique
La bouteille d’eau et sa forme de « sablier »
Le pot de ketchup et sa forme en « bonhomme »
Tout cela n’est pas dû au hasard. Les formes permettent d’identifier plus aisément le produit mais également de pouvoir ranger et stocker plus facilement le produit que ce soit dans le linéaire ou chez le consommateur. C’est pour cela que la plupart des emballages sont rectangulaire ou carré.
Enfin, il y a le fait que la plupart des produits sont en cartons, plastiques ou métal. Le carton est la plus approprié pour les ouvertures faciles :
Ouvertures prédécoupées (ex : boites de gâteaux pour que même ouvertes elles soient présentables)
Languettes à tirer (ex : boite de céréales qui, une fois la languette tirée, se referme grâce à un espace prédécoupé permettant alors une fermeture imperméable à l’air)
Dessin de ciseaux avec des pointilles pour la découpe des briques
Pour les couvercles, il y a souvent le sens de l’ouverture indiqué.
Tatiana Bilmart – Aurélie Fazenda : Secteur des produits soin et hygiène
Il suffit de le voir en hypermarché, le rayon des produits de soin et hygiène (shampoings, gel douche, déodorant, mousse à raser, dentifrice…) est très encombré.
Devant le client s’étalent des milliers de références. En effet, au-delà de la segmentation « classique » femme/homme/enfant, on retrouve plusieurs variantes : par exemple pour se laver les cheveux, on trouve shampoing, après shampoing, baume de soin, masque nourrissant, soin sans rinçage… puis on peut choisir selon son type de cheveux : coloré, abimé, brun, blond, secs, gras, difficiles à lisser, bouclé… ou encore selon son action : lisse et soyeux, réparateur et protecteur, brushing et volume, brillance, anti pelliculaire… ou choisir selon le parfum. Autant dire qu’il existe des tas de combinaisons.
Il est donc important d’avoir un bon packaging pour que le client remarque le produit. Les produits de soin et d’hygiène sont vendus sans emballages superflus (excepté pour le dentifrice) ainsi conditionnement et emballage ne font qu’un, les informations sont directement imprimées sur la bouteille (plastique ou métal).
Le client remarque en premier la couleur puis la forme, puis les mots et enfin les chiffres.
Chaque marque choisi sa couleur en fonction de ce qu’elle souhaite représenter. D’une manière générale, pour les produits hommes, on retrouve plutôt des couleurs froides : bleu, vert, gris, noir (représentant agressivité, puissance, force…) alors que pour les femmes et enfants, soit on a du « multicolore » (couleur unie), soit des teintes claires et pastels (représentant la douceur, fraicheur, naturel…)
Ainsi, dans le segment masculin, nous avons remarqué que L’Oréal a innové avec « Men expert » et ses teintes orange peu habituelles dans la palette de ce linéaire.
Etant donné la forte présence des concurrents dans les linéaires et le peu de temps du client passé dans le rayon, le produit doit être visible. Il est important d’avoir peu d’informations sur le devant du produit, juste le plus essentiel, et mettre plus de détails derrière.
Nous avons étudiés différents packagings de shampoing, gel douche, déodorant homme et déodorant femme et voici les similitudes de ceux-ci :
Sur le devant :
- Marque située en haut avec le logo
- Nom du produit (en dessous de la marque)
- Composition principale (Pierre d’Alun pour Sanex, extraits océaniques pour Nivéa, henné et huile de noix pour Le petit Marseillais, vanille douce de polynésie pour Dop)
- Dénomination de vente
- Bénéfices majeurs du produit (« reflets lumineux, nourrit les cheveux » pour Le petit Marseillais, « satine et adoucit la peau » pour Dop, durée de l’efficacité du produit pour les déodorants)
- Slogan
- Image et/ou couleur de la composante principale (jaune pour vanille, marron pour le henné…
- Le léger enfoncement pour le doigt pour faciliter l’ouverture
Sur le derrière :
· Logo en plus petit
· Explication des biens-fait du produit
· Mode d’emploi
· Les contres indications : « Ne pas vaporiser dans les yeux », « en cas de contact avec les yeux, les rincer immédiatement »
· Ingrédients
· La contenance
· Adresse service consommateur
· Code barre
· Numéro de série
Voici ce qui peut différencier d’un produit à l’autre :
· Pays de production
· Le logo inflammable (pour les déodorants)
· Logo recyclage
· L’indication du test dermatologique
· Conseils de soin (shampoing Le petit Marseillais)
· Temps de « conservation » du produit après ouverture (logo 12M)
· Pour quel « genre d’utilisateur » : « cheveux châtains et bruns » pour le shampoing, « peau épilée » pour le déodorant Sanex
· Le site internet de la marque
· Une phrase qui rappelle l’avantage principal sur le derrière : « vos cheveux sont nourris, ils se parent de beaux reflets », « Rincez la mousse, touchez, votre peau est incroyablement douce ! »
· Flash code pour Le petit Marseillais
· Langue supplémentaire (par exemple pour Nivea for Men, on retrouve deux langues sur le packaging)
· Code couleur
· Forme du produit (par exemple, pour Sanex : Bouteille légèrement resserrée au début pour une meilleure prise en main et rappelant la forme d’un corps de femme)
· Image supplémentaire : par exemple pou Dop on retrouve une image verte avec « extrait naturel » (pour montrer la pureté, l’origine, la qualité de la vanille), pour Nivea for Men, les cotés sont représentés par deux plaques de métal (pour montrer la masculinité, virilité)
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